Le Lab Teddy Parra https://lelab.teddyparra.com/ Formations aux métiers techniques de la mode Fri, 08 Mar 2024 09:27:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.3 https://lelab.teddyparra.com/wp-content/uploads/2022/06/cropped-favicon-32x32.jpg Le Lab Teddy Parra https://lelab.teddyparra.com/ 32 32 Costumes de La Flûte Enchantée – Labopéra https://lelab.teddyparra.com/2024/03/08/costumes-opera/ https://lelab.teddyparra.com/2024/03/08/costumes-opera/#comments_reply Fri, 08 Mar 2024 09:24:16 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=2118 L’article Costumes de La Flûte Enchantée – Labopéra est apparu en premier sur Le Lab Teddy Parra.

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Collaboration opéra La Flûte Enchantée – Labopéra

Êtes-vous déjà allé à l’opéra ? Assister à une représentation reste une occasion unique d’admirer cet art lyrique si particulier, où se mêlent le talent des chanteurs et des costumes somptueux. À l’instar du théâtre, les œuvres sont ainsi jouées devant un public, mais les rôles sont ici chantés. Même s’il trouve ses origines en Italie au XVIIe siècle, l’opéra n’a de cesse de conquérir un public de plus en plus jeune. On retrouve alors de nombreuses représentations d’opéras classiques et intemporels, et également des livrets plus contemporains attirant les nouvelles générations. Pourquoi abordons-nous l’opéra ? Le LAB collabore cette année avec un opéra coopératif : Le Labopéra Seine et Marne, un partenariat comme celui-ci, ça ne s’invente pas !

Le projet artistique et associatif du Labopéra Seine et Marne

Qui se cache derrière le Labopéra ? Une équipe artistique complète regroupant :

  • un chef d’orchestre ;
  • un metteur en scène ;
  • un scénographe ;
  • et bien d’autres.

Sur le principe d’une association, l’objectif du Labopéra est de rassembler en un même lieu et sur un même projet des étudiants d’établissements d’enseignement pour monter des spectacles. Chaque jeune qui participe apporte son savoir-faire. Ils représentent tous les domaines nécessaires à la création d’un opéra : de la conception des décors, aux costumes, en passant par la coiffure et le maquillage.

logo officiel Labopera
crédit : Labopéra

L’œuvre mise en scène cette année

Cette année, Arnaud Guillou et Quentin Pierrard mettent en scène La Flûte Enchantée. Cette célèbre œuvre allemande de Mozart date de 1791, et n’a pas pris une ride ! Elle nous conte l’histoire de Tamino, un prince, qui veut sauver sa belle Pamina (fille de la Reine de la Nuit) des menaces de Sarastro. Dans ses aventures, Tamino n’est pas seul, il est accompagné de Papageno, et surtout il détient la flûte enchantée qui a le pouvoir de changer le chagrin en joie.

Certains airs de La Flûte Enchantée ont été rendus célèbres par le biais de publicités ou de bandes originales de films. Il s’agit d’un conte riche en symboles qui apporte de nombreuses réflexions sur la nature humaine.

Le Labopéra a pour ambition de démocratiser l’opéra en adaptant l’œuvre. En effet, la durée passe à 1 h 30 et des passages sont en français pour faciliter la compréhension globale des chants en allemand. Ensuite, c’est l’occasion de révéler de jeunes talents tout en revalorisant les filières techniques et professionnelles impliquées dans le projet.

La collaboration pour la confection des costumes

L’opéra a toujours maintenu un lien étroit avec le monde de la mode. Les costumes luxueux (ou non) reflètent les différentes époques et les classes sociales mises en lumière. Ils traduisent les traits de caractère des personnages (extravagants, discrets, riches ou pauvres).

Les 3 personnages dont les costumes sont travaillés au sein du LAB

Le LAB Teddy Parra a l’honneur de se charger de la confection d’une partie des costumes de La Flûte Enchantée. Deux autres établissements y participent aussi : le Lycée Pierre de Coubertin de Meaux et l’Atelier couture CATTP/CMP de Fontainebleau. Dans cette œuvre pourvue d’une dizaine de personnages, le LAB s’occupe de la conception de costumes masculins. Nous nous intéressons pour cette fois aux protagonistes suivants : Tamino, Sarastro et Papageno. Qui sont-ils ?

costumes personnages flûte enchantée
crédit : Labopéra

Tamino est le personnage principal de l’opéra, qui s’avère être un prince très courageux. Il se lance dans une quête consistant à délivrer Pamina, une princesse, des griffes de Sarastro et son pouvoir maléfique. 

Sarastro règne sur un royaume de lumière. Il détient Pamina, mais sa vraie nature n’est pas si mauvaise. Il est même qualifié de sage et noble, et symbolise la fraternité.

Papageno est un oiseleur, comique par sa maladresse. Il accompagne Tamino dans sa mission, mais préfère profiter de la vie et chercher l’amour, plutôt que d’accomplir une quête héroïque.

costumes la flûte enchantée 2
crédit : Labopéra

Comment cette collaboration s’inscrit dans le quotidien des élèves

Au total, c’est la confection de 4 costumes qui est confiée au LAB. Cette mission se voit proposée aux élèves sur la base du volontariat, en dehors des heures de cours. Ils peuvent travailler sur ce projet chez eux, avec un encadrement et des points réguliers pour vérifier l’avancée.  

L’idée étant de renforcer les connaissances sur les différentes techniques. C’est aussi une occasion unique de voir un projet aboutir, du dessin jusqu’à la représentation de l’opéra, où le vêtement est porté sur scène.

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Pauline Gautier, ancienne élève du LAB https://lelab.teddyparra.com/2024/01/22/pauline-gautier-eleve/ https://lelab.teddyparra.com/2024/01/22/pauline-gautier-eleve/#comments_reply Mon, 22 Jan 2024 08:54:12 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=2020 Témoignage de Pauline, ancienne élève C’est à l’approche de la trentaine que nous commençons à savoir qui nous sommes, et quelles sont nos aspirations. Certains se lancent alors dans un fabuleux tour du monde, quand d’autres cherchent leur voie professionnelle. Cette période charnière de la vie est aussi celle où des décisions cruciales sont à…

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Témoignage de Pauline, ancienne élève

C’est à l’approche de la trentaine que nous commençons à savoir qui nous sommes, et quelles sont nos aspirations. Certains se lancent alors dans un fabuleux tour du monde, quand d’autres cherchent leur voie professionnelle. Cette période charnière de la vie est aussi celle où des décisions cruciales sont à prendre. Aucune d’entre elles n’est simple, qu’il s’agisse d’engagements dans la vie personnelle ou d’un changement radical de métier. Pauline Gautier, ancienne élève du LAB, entre en formation il y a quelques années avec une passion viscérale pour l’artisanat. Nous vous racontons sa reconversion, son apprentissage au LAB et comment elle exerce le métier de mécanicienne modèle flou aujourd’hui !

De l’histoire de l’art à la conception de vêtements

Pauline étudie le droit et l’histoire de l’art après l’obtention de son bac. Elle travaille ensuite pour un antiquaire parisien durant plusieurs années. L’enseigne est spécialisée dans les arts décoratifs du XXe siècle, et ce travail est, pour Pauline, riche en découvertes. Aussi intéressant soit-il, son métier impose malgré tout un volet administratif assez lourd. Le temps sur écran devient alors trop important, Pauline aspire à quelque chose de plus concret.

Pauline recherche alors des pistes pour se réorienter, avec comme idée principale l’univers de l’artisanat. Elle se renseigne sur les métiers qui l’intéressent, tous plus nobles les uns que les autres : céramiste, ébéniste, doreur, souffleur de verre, teinturier, etc. Pauline découvre à ce moment-là en quoi consiste la profession de modéliste. Elle est fascinée de pouvoir devenir l’architecte d’un vêtement, en participant à chaque étape de sa conception. Elle décide de s’inscrire à un cours d’essai gratuit, qui se déroule à l’occasion des journées des métiers d’art du LAB.

Pauline qui travaille sur un mannequin
Crédit photo : Pauline Gautier

J’ai fait 4 h de cours avec Teddy : il m’a appris à tracer une jupe de base, et ça m’a plu ! J’ai décidé de m’orienter vers cette voie.

Le métier de modéliste offre la possibilité d’exercer aussi bien en entreprise qu’à son compte. Cette particularité rassure Pauline, qui enclenche alors son projet de reconversion en ce sens.

La formation de Pauline au LAB

Le cours d’essai au LAB est une révélation pour Pauline. Sans se précipiter, elle cherche alors des informations sur plusieurs écoles de Paris présentant une formation de modélisme. Les propositions des autres centres de formation, même très renommés, ne lui offrent pas la flexibilité dont elle a besoin. Pauline fait face à des cursus trop scolaires avec une organisation rigide.

Elle travaille à temps partiel en tant qu’assistante de galerie et elle souhaite conserver ce poste durant sa formation, par précaution. Elle trouve au sein du LAB les conditions qu’elle recherche, avec, en prime, l’opportunité d’apprendre en petits groupes. Une aubaine alors que Pauline est une débutante qui part de zéro !

Robe mariée Pauline
Crédit photo : Pauline Gautier

Au LAB nous ne sommes pas plus de 7 élèves par cours, et chacun avance à son rythme. Ce ne sont pas des cours collectifs, c’est du suivi individuel et c’est ce dont j’avais besoin.

Pauline Gautier s’inscrit au parcours Modéliste Créateur de Mode, initialement pour le réaliser sur deux ans. Le programme proposé par Teddy Parra lui convient, elle apprécie de pouvoir explorer autant le modélisme que le montage d’un vêtement. Elle découvre le patronage, la rédaction et la lecture de fiches techniques, les finitions, ou encore la conception sur logiciel. Pauline souligne la pédagogie bienveillante de Teddy, qui l’a beaucoup rassuré durant sa formation.

Pauline qui conçoit une robe
Crédit photo : Pauline Gautier

Finalement, suite à une opportunité en alternance avec une grande maison de luxe, Pauline prolonge son cursus de 2 années supplémentaires. C’est durant cette période en entreprise qu’elle explore le métier de mécanicienne, avec une année centrée sur le montage tailleur.

Sa nouvelle vie

Lorsqu’elle sort du LAB, après ces 4 années, Pauline se dirige vers les agences d’intérim spécialisées dans le domaine de la mode. Les missions ne se font pas attendre, et l’ancienne élève du LAB apprécie les découvertes qu’offre chaque contrat.

Robe en cours de montage
Crédit photo : Pauline Gautier

L’intérim est une belle façon de poursuivre sa reconversion, car chaque maison est différente, utilise des matières différentes, des finitions différentes, et c’est à chaque fois l’occasion d’apprendre de nouvelles techniques.

Pauline fait le choix aujourd’hui d’exercer en tant que mécanicienne. Ses compétences dans ce domaine sont recherchées, et elle aime l’aspect nouveauté de chaque mission. Elle ne souhaite pas développer sa marque pour le moment, mais préfère pratiquer au maximum pour se perfectionner chaque jour.

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Juliette Hovasse – ancienne élève du LAB https://lelab.teddyparra.com/2023/12/04/juliette-h-eleve-du-lab/ https://lelab.teddyparra.com/2023/12/04/juliette-h-eleve-du-lab/#comments_reply Mon, 04 Dec 2023 09:57:30 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1917 Témoignage de Juliette Hovasse, ancienne élève C’est à 18 ans que Juliette s’installe à Paris, capitale mondiale de la mode. La ville est toujours une source d’inspiration, grâce à son patrimoine culturel, mais surtout à la présence des grandes maisons de couture incontournables comme Chanel, Dior ou encore Saint Laurent. La touche française reste, encore…

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Témoignage de Juliette Hovasse, ancienne élève

C’est à 18 ans que Juliette s’installe à Paris, capitale mondiale de la mode. La ville est toujours une source d’inspiration, grâce à son patrimoine culturel, mais surtout à la présence des grandes maisons de couture incontournables comme Chanel, Dior ou encore Saint Laurent. La touche française reste, encore aujourd’hui, une valeur sûre dans le monde entier. Les créateurs et les élèves d’écoles de mode sont en quête d’un savoir-faire unique, tout en découvrant les évolutions de l’industrie du secteur. Quel est le parcours de Juliette ? Où en est-elle désormais ? Nous vous présentons l’histoire de Juliette Hovasse, créatrice de sa marque Atelier Juliette H et ancienne élève du LAB.

En quête de liberté artistique

Juliette, à son arrivée à Paris, est déterminée à apprendre le métier de styliste et de modéliste. Avec un cursus en alternance, elle commence à travailler pour une marque de prêt-à-porter féminine de moyenne gamme. Pas moins de 13 années défilent où Juliette occupe un poste en tant que styliste et graphiste textile. Ce parcours, qui pourrait sembler idéal, ne permet pas à Juliette de s’épanouir pleinement. Sa créativité reste trop mise de côté et cette situation génère de la frustration. Elle ressent le besoin de réaliser des projets impliquant un vrai travail manuel.

Juliette Hovasse en plein travail
Crédit photo : Juliette Hovasse

Juliette commence à faire de la couture chez elle, avec comme base son premier cursus. Le temps passé lui a laissé de bonnes notions. Elle prend confiance et se lance dans des créations ambitieuses comme des costumes historiques et des robes de mariées. L’envie d’entreprendre commence à germer et Juliette réalise qu’une formation de couture/modélisme est nécessaire pour lancer une marque.

Le passage de Juliette au LAB

Juliette réalise un bilan de compétences, une étape parfois indispensable pour faire un point et mieux se connaître. Elle découvre suite à cela le LAB Teddy Parra. Parmi les formations qui lui sont proposées, Juliette trouve que c’est le cursus du LAB qui lui correspond le mieux. Elle souhaite avant tout une formation complète, bien plus qu’un CAP, mais qui soit réalisable en un an seulement.

Ce petit groupe d’élèves me paraissait bien plus idéal pour apprendre, que les grosses écoles au cursus fixe.

Teddy offre la possibilité d’adapter et de personnaliser les cours en fonction des contraintes individuelles. Juliette commence alors le parcours de couturier-créateur en version très concentrée, après que sa demande de prise en charge par le Fongecif soit acceptée.

Veste brodée femme
Crédit photo : Juliette Hovasse

L’aventure commence et s’ensuit une année très intense, aussi riche en connaissances qu’en rencontres. Le programme d’apprentissage et Juliette s’adaptent l’un à l’autre. La souplesse proposée par Teddy change tout pour la formation.

C’est un formateur exceptionnel (et très patient), je ne pense pas que j’aurai trouvé mieux ou plus complet en un an.

Juliette obtient son diplôme après son année au LAB. Elle vous conseille d’anticiper la charge de travail nécessaire à son obtention. Cette étape importante lui a permis de mieux structurer son projet professionnel, mais aussi de se rendre compte de la réalité du quotidien d’un entrepreneur. En effet, le diplôme demande de créer des vêtements en partant d’une idée, et de pousser le cheminement jusqu’aux techniques de commercialisation. Ces étapes permettent à Juliette d’y voir plus clair sur son projet.

deux vestes brodées
Crédit photo : Juliette Hovasse

Et la suite ?

Quelques mois après la fin de la formation, Juliette quitte la capitale en quête de plus d’authenticité. Elle s’installe à Agen, dans le sud-ouest, et souhaite mettre en avant l’artisanat à travers ses créations. Elle décide de prendre un peu de temps pour retrouver son énergie, après plusieurs mois très intenses. L’été suivant, Juliette, plus déterminée que jamais, revient avec des idées plein la tête et l’envie de mettre en place son projet.

Elle crée l’Atelier Juliette H., une marque « jeune pousse » pour laquelle Juliette avance pas à pas. Avec un budget de départ à zéro, elle se laisse le temps qu’il faut pour faire grandir cette aventure, en s’adaptant en chemin si nécessaire.

Robe de mariée bohème
Crédit photo : Juliette Hovasse

Que propose la marque ? Des vêtements en toutes petites séries, voire des modèles uniques, aussi bien en habillement classique que des robes de mariées. Quelle est sa philosophie ? La marque soutient la femme engagée, en quête de vêtements qui lui ressemblent et dans lesquels elle se sent bien. Comment s’exprime Juliette à travers ses créations ? Elle travaille la broderie en imaginant des visuels originaux. Juliette défend l’artisanat et la relation client en proximité. Elle adore le sur-mesure et connaître la femme qui portera ses créations. Découvrez aussi son Instagram !

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Retour sur la Fashion Week Paris Printemps-Ete 2024 https://lelab.teddyparra.com/2023/10/20/retour-sur-la-fashion-week-paris-printemps-ete-2024/ https://lelab.teddyparra.com/2023/10/20/retour-sur-la-fashion-week-paris-printemps-ete-2024/#comments_reply Fri, 20 Oct 2023 09:24:22 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1850 Fashion Week de Paris Printemps-Ete 2024, les temps forts Il y a quelques jours s’est tenue la Fashion Week de Paris dédiée aux collections Printemps-Été 2024. Cet événement, dont la première édition remonte à 1973, attire les fashionistas et les influenceurs du monde entier. La Fashion Week parisienne se tient 4 fois par an, avec…

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Fashion Week de Paris Printemps-Ete 2024, les temps forts

Il y a quelques jours s’est tenue la Fashion Week de Paris dédiée aux collections Printemps-Été 2024. Cet événement, dont la première édition remonte à 1973, attire les fashionistas et les influenceurs du monde entier. La Fashion Week parisienne se tient 4 fois par an, avec deux temps forts : janvier et septembre/octobre. Les maisons de couture et les jeunes créateurs innovent depuis la dernière crise sanitaire. Les différents défilés et autres shows sont présentés en live, mais aussi désormais en livestream sur internet. Une façon également de limiter l’empreinte carbone du public. Quelles sont les tendances marquantes de cette édition ? Quels créateurs sont sortis du lot cette année ? Quelles célébrités ont attiré l’attention ? Retour sur la Paris Fashion Week Printemps-Été 2024.

Les tendances de la fashion week Printemps-Eté 2024

Du 25 septembre au 3 octobre 2023, les marques emblématiques, ainsi que de nouveaux créateurs, ont dévoilé leurs collections. La mode féminine Printemps-Été 2024 a été mise en lumière durant cette session entre autres au Palais de Tokyo, un musée d’art moderne du 16e arrondissement.

Cette semaine de la mode parisienne annonce le retour d’une pièce surprenante, le bermuda. Il part à la conquête du dressing féminin, et c’est une bonne nouvelle. On a pu le voir sous différents styles, formes et matières. Chez Schiaparelli, il se décline en version longue en costume rayé, alors qu’on bascule sur du cuir lisse en coupe courte chez Loewe.

La maille filet, façon accessoire de pêche, nous ramène dans les années 1990, pour notre plus grand plaisir. Pour Valentino, la référence au filet de pêche est travaillée à 200 % jusqu’aux nœuds, similaires à ceux de l’objet. Dans un esprit pop, Kevin Germanier nous présente une robe aux couleurs douces.

Robe filet Fashion Week 2024
Crédit photo : Aurore Holon

La cape sera votre accessoire chouchou du printemps prochain. Vêtement de mi-saison par excellence, elle s’enfile et se retire au gré des coups de vent de mars/avril. Pour Stella McCartney, elle se noue dans le cou très sobrement, alors que chez Léonard, elle se veut ultra-colorée. Pour la maison Chloé, la cape se porte au quotidien, dans un beige doux et facile à assortir.

Après le buzz du mini-sac Jacquemus, c’est au tour du sac de plage géant de s’imposer pour l’été prochain. Plus simple pour emporter votre crème solaire, le « giant bag » allie l’élégance à la simplicité. Les modèles de chez Vaillant et Marie Adam-Leenaerdt sortent leur épingle du jeu.

Les créateurs qui se démarquent cette année

2023 est l’année de la consécration pour l’ex-Spice Girl, Victoria Beckham. Ancien modèle, elle a déjà collaboré de nombreuses fois avec des maisons de couture renommées. Cette fois, c’est en tant que créatrice pour sa propre marque de prêt-à-porter que Victoria connaît le succès qu’elle attendait. Avec une ancienneté de 15 ans, la marque qui porte simplement son nom propulse enfin Victoria Beckham au rang de révélation de l’année.

Coup de maître chez Balmain, après le vol de la collection juste 10 jours avant le défilé ! Heureusement, Olivier Rousteing ne s’est pas laissé abattre. Le directeur artistique de la maison a recréé toute la collection disparue, et ce dans les temps. Totale réussite pour cette présentation inspirée des tenues de Pierre Balmain des années 1940.

Grand sac mode Fashion Week
Crédit photo : Aurore Holon

➡️ Vous souhaitez découvrir les métiers de la mode, trouvez votre formation au LAB.

La jeune marque franco-belge Theunissen a fait sensation lors de son défilé. Sa créatrice éponyme, Ariane Theunissen a démarré en créant ses premiers vêtements avec des chutes de tissus récupérées au magasin de son père. Elle mise sur des pièces déstructurées pour valoriser le corps féminin.

Les célébrités et les moments forts de cette édition

Le 27 septembre dernier, les créations de Jun Takahashi pour Undercover ont fait parler d’elles. Il a présenté des robes terrarium éclairées, avec à l’intérieur des plantes, mais aussi des papillons vivants. Tout ceci lors d’un défilé dans un parking très sombre. De quoi attiser les critiques sur l’utilisation des animaux dans ce genre d’événements.

Certaines maisons optent pour des shows sensationnels. Le défilé Valentino a pris des airs de concert avec la chanteuse FKA Twings. Les pièces de la collection ont été présentées directement par des danseuses. Pour Anthony Vaccarello de chez Yves Saint Laurent, il ne fallait rien de moins que la Tour Eiffel comme décor pour sa nouvelle collection.

Du côté des célébrités, la Fashion Week de Paris a en outre réuni bon nombre de chanteurs, influenceurs et acteurs. Pour n’en citer qu’une partie : Virginie Effira, Demi Moor, Kate Moss, Penélope Cruz ou encore Léna Situations.

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Partenariat Browzwear/Le LAB — logiciel VStitcher https://lelab.teddyparra.com/2023/10/02/le-lab-logiciel-vstitcher/ https://lelab.teddyparra.com/2023/10/02/le-lab-logiciel-vstitcher/#comments_reply Mon, 02 Oct 2023 08:10:59 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1566 Nouveau partenariat avec Browzwear Par son statut d’école des métiers techniques de la mode, le LAB Teddy Parra met tout en œuvre pour être le meilleur partenaire des jeunes créateurs. La conception en 3D, pour des formations toujours plus actuelles, s’intègre dans certains cursus. Depuis son développement, la 3D a révolutionné la façon dont les…

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Nouveau partenariat avec Browzwear

Par son statut d’école des métiers techniques de la mode, le LAB Teddy Parra met tout en œuvre pour être le meilleur partenaire des jeunes créateurs. La conception en 3D, pour des formations toujours plus actuelles, s’intègre dans certains cursus. Depuis son développement, la 3D a révolutionné la façon dont les vêtements et les accessoires sont imaginés. Ses avantages sont nombreux, qu’il s’agisse de gagner du temps ou de réaliser des économies. Le LAB vous présente VStitcher, un logiciel de conception en 3D de la marque Browzwear, dédié à l’industrie de la mode. En plus des fonctions de modélisation à la pointe, il en intègre d’autres, qui permettent par exemple au créateur de réduire les déchets de tissu. On vous en dit plus sur ce nouveau partenariat !

Pourquoi utiliser un logiciel de conception en 3D

Auparavant, dessiner des pièces sur ordinateur permettait d’obtenir un résultat en 2D. Impossible alors pour le modéliste de prévoir des défauts de conception ou d’avoir un aperçu du rendu final du vêtement. La modélisation en 3D est aujourd’hui devenue indispensable aux créateurs de vêtements et d’accessoires. Elle permet de dessiner des prototypes virtuels de pièces et de tissus. Explorer le modèle obtenu sous tous les angles est désormais un jeu d’enfant, avant de se lancer dans la conception physique. En réalisant moins de prototypes, on réduit très nettement les coûts, et on préserve l’environnement des déchets textiles.

La technologie 3D repousse les limites et ouvre le champ des possibles. On peut imaginer les pièces en personnalisant la taille, la couleur, la forme, mais aussi chaque détail qui compose le vêtement.

VStitcher
Crédit photo : Browzwear

Il est également très facile pour le créateur de partager avec d’autres acteurs du secteur le fruit de sa conception. Certains logiciels proposent même la perspective de réaliser des défilés virtuels. Ces derniers peuvent être diffusés sur des casques à réalité virtuelle (VR), pour une expérience immersive.

Ce qui change avec VStitcher

VStitcher est un logiciel de conception et de stylisme en 3D, édité par la société Browzwear. La marque est reconnue dans le monde entier pour son expertise sur la technologie en 3 dimensions. Elle propose également d’autres solutions comme Lotta, consacrée aux patrons et prototypes ou encore Tech pack, qui aide à générer les fiches techniques des vêtements. De nombreuses grandes marques ont choisi les logiciels Browzwear pour leurs collections : Puma, Adidas, Dickies, etc.

Sur VStitcher, on dispose de fonctionnalités supplémentaires :

  • une simulation du drapé des tissus et des textures, pour voir directement comment se comporte la matière, même en superposition ;
  • des ajustements de pression et de tension pour éviter les défauts lors des adaptations aux différentes tailles ;
  • la création d’avatars très aboutis pour un réalisme inégalé ;
  • la réalité augmentée est intégrée, ce qui permet d’incorporer les projets dans un environnement et de leur donner vie ;
  • l’analyse de données, pour toujours plus optimiser la production et satisfaire efficacement les clients ;
  • un cloud pour simplifier aussi bien le partage en interne entre équipes qu’externe.
VStitcher - création gants et sacs
Crédit photo : Browzwear

VStitcher s’annonce comme une solution complète de conception 3D, parfaite démonstration de la technologie de pointe dans le secteur de la mode.

Le LAB et VStitcher

Depuis peu, le LAB Teddy Parra a signé un partenariat avec Browzwear, qui édite VStitcher. Le but est de l’intégrer à un programme de formation. Plusieurs licences ont été acquises pour qu’enseignants et élèves puissent en bénéficier.

Le LAB continue de vous proposer en parallèle l’apprentissage du logiciel Lectra Modaris, utilisé déjà depuis plusieurs années. Cette suite complète d’outils de conception assistée par ordinateur (CAO) permet de créer des patrons numériques très précis. Ce programme puissant joue un rôle essentiel dans l’industrie de la mode, de la création jusqu’aux chaînes d’approvisionnement.

Ces deux outils de conception 3D intègrent le cursus appelé CAO, centré sur le développement de patronage sur ordinateur. L’apprentissage de VStitcher s’y déroule sur deux jours. Au-delà de l’efficacité apportée par ce type de logiciels, nos élèves sont préparés à utiliser les systèmes et technologies courantes dans leur secteur.

Découvrez l’ensemble de nos formations en cliquant ici. Des questions ? Retrouvez notre formulaire de contact.

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Estelle Urbino – Ancienne élève du LAB – https://lelab.teddyparra.com/2023/09/08/estelle-urbino-ancienne-eleve-du-lab/ https://lelab.teddyparra.com/2023/09/08/estelle-urbino-ancienne-eleve-du-lab/#comments_reply Fri, 08 Sep 2023 12:52:46 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1477 Témoignage d’Estelle Urbino, ancienne élève Le monde professionnel est en perpétuelle évolution. Aujourd’hui, il devient courant d’avoir plusieurs vies dans une vie, et de changer de métier. Nos envies et notre personnalité se transforment, alors pourquoi pas notre carrière ? Au LAB, les élèves qui intègrent les formations se trouvent souvent dans cette configuration. Une…

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Témoignage d’Estelle Urbino, ancienne élève

Le monde professionnel est en perpétuelle évolution. Aujourd’hui, il devient courant d’avoir plusieurs vies dans une vie, et de changer de métier. Nos envies et notre personnalité se transforment, alors pourquoi pas notre carrière ? Au LAB, les élèves qui intègrent les formations se trouvent souvent dans cette configuration. Une passion, une aspiration pour la mode et la couture, qui les conduit à s’inscrire pour réinventer leur quotidien. Cette fois, c’est l’histoire d’Estelle Urbino que nous vous présentons, ancienne élève du LAB, qui a su passer de l’aéronautique au modélisme avec brio.

L’envie de faire « autre chose »

À l’aube de ses 30 ans, Estelle Urbino est acheteuse dans le secteur de l’industrie aéronautique. Malgré un poste et un employeur qui comptent pour elle, Estelle aspire simplement à exercer un métier plus concret. Elle pratique la couture sur son temps libre, et apprécie vraiment de voir le résultat de son travail rapidement, en portant ses créations. Estelle en est sûre, elle souhaite se lancer dans une carrière plus manuelle.

La couture semble être la voie qui lui correspond, jusqu’à son admission au LAB. Estelle s’inscrit pour approfondir ses connaissances et parfaire ses corrections pour une finition plus soignée. Elle y découvre une passion pour le modélisme. Ce travail de conception lui offre la chance de s’exprimer pour ce qui lui tient à cœur : présenter aux femmes des pièces féminines, déclinées dans de grandes tailles. C’est un marché où le style et les couleurs font souvent défaut, proposant au public un choix limité et qui manque clairement de « fun » !

➡️ Pour découvrir notre article sur le mouvement Body Positive dans l’industrie de la mode, cliquez ici.

Estelle Urbino donne ensuite naissance à sa marque de patrons de couture, avant de constater que le monde de l’entrepreneuriat ne l’aide pas à s’épanouir. Aujourd’hui, notre ancienne élève occupe un poste de modéliste/technicienne auprès de Vicomte A, une marque qui met en avant le chic à la française.

Estelle en train de coudre une pièce
Crédit photo : Estelle Urbino

Le choix du LAB pour sa reconversion

Estelle choisit le LAB pour son offre personnalisée. Comme chaque élève, elle configure son cursus en prévoyant elle-même le nombre d’heures de cours dans sa semaine. Cette possibilité est un atout pour son budget et son organisation, par rapport à une formation à plein temps. Son échange avec Teddy est aussi déterminant. Son expérience de costumier et son passé d’ingénieur sont de réels avantages. Sans oublier que, en tant que reconverti, Teddy comprend ce que signifie changer de métier dans une vie.

Teddy est sympathique et bienveillant, et surtout il est ingénieur de formation donc je savais que ses explications seraient carrées !

Avec le cursus Modéliste/Créateur de Mode, Estelle Urbino devient une modéliste autonome et sûre d’elle, prête à réaliser plein de projets ! Elle repart avec un sens critique affûté et un niveau de montage bien meilleur qu’à son arrivée.

Estelle Urbino en plein travail
Crédit photo : Estelle Urbino

Une collection inspirante

Estelle s’apprête à lancer une collection féminine nommée « Pilotes » » Son inspiration ? Bessie Coleman, qui n’est autre que la première femme pilote afro américaine. C’est en lisant un article retraçant son histoire que notre modéliste puise les idées de cette nouvelle collection.

Sur la photo, elle portait un trench et des bottes, elle souriait. J’ai trouvé qu’elle symbolisait la liberté et l’audace de se lancer dans un projet où l’on ne vous attend pas.

avion liberté
Crédit photo : Pixabay

Avec cette collection, Estelle Urbino fait un merveilleux clin d’œil à son ancien employeur, qui fabrique des moteurs d’avions. Elle désigne alors chacune des pièces du nom d’une femme aviatrice. Pour les formes, elle s’inspire des ailes d’avions. Les vêtements sont travaillés avec de la transparence, évocatrice de légèreté et de liberté, ce que l’on retrouve lorsque l’on voyage en dans ce type d’appareils.

Pour les pièces phares, Estelle mise sur un trench et une combinaison aviateur. Elle travaille aussi sur une robe dont le col rappelle les hélices d’un moteur. Pour un ensemble, Estelle propose un chemisier fluide à assortir avec un pantalon ample incrusté de mousseline. Cet élément n’est pas sans rappeler les ailes des libellules. Du côté des couleurs, c’est la Corse qui a inspiré notre modéliste. Les paysages de l’île de Beauté lui ont donné envie de décliner une palette allant du brun au caramel.

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Marion Deshayes – ancienne élève du LAB https://lelab.teddyparra.com/2023/08/31/marion-deshayes-ancienne-eleve-du-lab/ https://lelab.teddyparra.com/2023/08/31/marion-deshayes-ancienne-eleve-du-lab/#comments_reply Thu, 31 Aug 2023 07:48:10 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1288 Témoignage de Marion, ancienne élève L’esprit de création est caractéristique des élèves du LAB. Une petite idée qui reste en tête, ou que l’on pose rapidement sur un dessin très vite rangé. Il n’est pas facile de laisser parler ses rêves et ses projets, qualifiés maladroitement par l’entourage de simples fantaisies. Pourtant, exercer un métier…

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Témoignage de Marion, ancienne élève

L’esprit de création est caractéristique des élèves du LAB. Une petite idée qui reste en tête, ou que l’on pose rapidement sur un dessin très vite rangé. Il n’est pas facile de laisser parler ses rêves et ses projets, qualifiés maladroitement par l’entourage de simples fantaisies. Pourtant, exercer un métier qui ne nous stimule pas est une source de frustration importante. Selon une étude récente, 1 salarié français sur 3 serait en situation de burn-out. Vient alors la remise en question, puis, au moment où toutes les planètes semblent alignées, la reconversion. Découvrez l’histoire de Marion Deshayes, créatrice de la marque RAMAJE et ancienne élève du LAB.

Une reconversion inattendue

Comme la plupart de ses homologues du LAB, Marion Deshayes a toujours eu cette envie de créer de ses mains. Poterie, vannerie, ou autre, l’artisanat l’appelle, mais sur les conseils de son entourage elle se tourne vers un métier « standard ». Marion passe alors 15 ans dans le social. Des journées qui se ressemblent un peu trop, la lassitude qui s’installe doucement. Une vie professionnelle qui perd son sens pendant que Marion perd pied.

Marion Deshayes Ramaje
Crédit photo : Marion Deshayes

C’est durant son arrêt pour burn-out qu’elle ressort de ses placards sa machine à coudre, acquise à la naissance de sa fille. Par la suite, des évènements et des rencontres s’enchaînent et apparaissent comme des signes. Marion gagne une entrée pour un salon d’arts créatifs, où elle fait une rencontre déterminante, celle de Teddy Parra. Elle découvre alors les nombreuses possibilités de carrières dans le monde de la couture.

J’ai visité cette petite école qui correspondait à tout ce que je recherchais : à taille humaine, chaleureuse, bienveillante… j’ai signé tout de suite !

Son parcours au LAB

Totalement autodidacte, Marion arrive au LAB avec quelques bases. Elle choisit l’établissement après en avoir visité d’autres, dotés pourtant d’une grande renommée. Trop enfermés dans la recherche de performances, ils ne lui conviennent pas. Lors de sa rencontre avec Teddy, elle découvre qu’une école à taille humaine existe. Les yeux qui pétillent et pleine de confiance, elle intègre le parcours « modéliste et créateur de mode ».

Marion Deshayes Ramaje
Crédit photo : Benjamin Mercui

En arrivant au LAB, elle ne sait pas encore faire de patronage et ses finitions laissent à désirer. La passion de Marion et sa minutie lui permettent d’avancer, et d’apprendre toujours plus à chaque difficulté. Ce cursus, elle le choisit car il est le plus complet. Grâce au travail en groupe restreint, les élèves peuvent compter sur la bienveillance de Teddy à chaque instant.

Je n’aurais jamais imaginé atteindre ce niveau de connaissances et de qualité dans mon travail.

Aujourd’hui, elle réalise des pièces masculines à travers sa marque, Ramaje, et donne des cours de couture de loisirs le soir et les week-ends. Marion jongle aussi entre divers projets comme la confection de gilets traditionnels pour des groupes bretons et collabore avec Le LAB en tant que renfort de Teddy.

L’histoire de Ramaje

Tout commence le jour où le compagnon de Marion lui demande si elle peut lui faire une chemise. Première pièce créée pour un homme, elle a le déclic et trouve alors le type de réalisation qui la fait vibrer. L’idée de fonder sa marque lui vient rapidement. À travers elle, Marion souhaite offrir plus de variété aux messieurs, des pièces qui collent à leur personnalité. Ce qui décrit le mieux Ramaje, une marque sophistiquée, mais non conventionnelle.

Ramaje s’adresse à la gente masculine qui cherche des tenues originales, pour le travail ou pour se détendre, mais aussi aux hommes pour qui le prêt-à-porter ne convient pas en raison de leur morphologie.Marion reçoit ses clients dans une ambiance chaleureuse pour mettre au point leur projet, faire la prise de mesures et les essayages nécessaires.

Marion Deshayes Ramaje
Crédit photo : Benjamin Mercui

Elle qualifie son cursus au LAB de « formation de l’excellence », et recommande chaudement Le LAB pour laisser votre passion s’exprimer !

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Le phénomène Body Positive et la mode https://lelab.teddyparra.com/2023/08/21/body-positive/ https://lelab.teddyparra.com/2023/08/21/body-positive/#view_comments Mon, 21 Aug 2023 08:20:15 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1432 Le mouvement Body Positive dans l’industrie de la mode : réelle évolution ou simple tendance ? Le Body Positive, littéralement la « positivité corporelle » en français, est le nom donné à un mouvement culturel. Il vise l’acceptation de soi et valorise tous les types de corps, quelles que soient leurs caractéristiques (taille, forme, couleur de peau, handicap,…

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Le mouvement Body Positive dans l’industrie de la mode : réelle évolution ou simple tendance ?

Le Body Positive, littéralement la « positivité corporelle » en français, est le nom donné à un mouvement culturel. Il vise l’acceptation de soi et valorise tous les types de corps, quelles que soient leurs caractéristiques (taille, forme, couleur de peau, handicap, etc.). Le Body Positive transmet le message principal que le corps n’est que notre enveloppe et ne définit pas qui nous sommes à l’intérieur. Il s’oppose aux critères de beauté et aux fantasmes de corps parfaits, mais irréalistes. Ce mouvement prône par-dessus tout l’inclusivité et l’égalité, pour une meilleure santé mentale de chacun. Quelles influences ce courant a-t-il dans le secteur de la mode ? Quels sont les critiques et les défis auxquels le Body Positive doit faire face ? Comment les consommateurs vivent-ils ce bouleversement ? Découvrez ce que cache ce mouvement.

L’arrivée du Body Positive dans la mode

En 1996, deux Américaines créent une association, baptisée « The Body Positive ». Elles souhaitent diffuser l’acceptation de soi et de son corps, quel qu’il soit. Elles organisent alors des ateliers et des formations, l’occasion pour de nombreuses personnes d’échanger sur le sujet.

Le développement d’Instagram a permis au mouvement de devenir viral, s’opposant clairement aux autres courants tels que le « summer body ». On découvre ainsi qu’un corps peut être différent selon la pose ou les vêtements portés. Les filtres de beauté perdent en popularité, et les influenceurs (dont des mannequins) qui montrent leur vrai corps deviennent les nouvelles stars du réseau. Exemple le plus parlant, Ashley Graham, mannequin plus size, élue femme la plus sexy du monde cette année malgré sa taille 46. Ou encore Celeste Barber, qui tourne en dérision les photos de physiques surréalistes.

Femme couleur pilosité
Crédit photo : Pexels

C’est donc par la grande porte que ce mouvement est entré dans l’industrie de la mode. De nombreuses campagnes de publicité pour des marques de lingerie ont enclenché le Body Positive. L’affichage de corps avec des formes, des tatouages, des poils et aussi de toutes générations est devenu courant. Des créateurs comme Tommy Hilfiger, Rihanna avec sa marque Fenty, ou Thierry Mugler s’emparent du phénomène. Les défilés changent de visage, laissant une chance à chacun de s’identifier à travers la marque. Dans certains magasins, les mannequins des vitrines changent d’aspect, offrant une palette plus large de corps réalistes.

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Les défis du Body Positive

Malgré les bonnes intentions de ce mouvement, le Body Positive trouve sur son parcours bon nombre de détracteurs et de rejets de son concept. Le culte du corps persiste, installé depuis des décennies dans notre société. Les haters du mouvement l’accablent de banaliser l’obésité, malgré les risques pour la santé. Un amalgame que beaucoup de consommateurs de réseaux sociaux font encore.

obésité body positive
Crédit photo : Pexels

Les marques prennent difficilement position, leur choix reste forcément remis en cause. Si elles adhèrent au Body Positive, elles sont attaquées d’être opportunistes dans un but purement commercial. Elles craignent alors de perdre une partie de leurs clients. Si au contraire elles conservent leurs façons de faire, les marques font face aux critiques et sont accusées de rester superficielles.

Le phénomène Body Positive continue, dans tous les cas, de rationaliser la notion de corps tous différents. Il permet de sensibiliser de nombreuses personnes, évitant ainsi sans doute beaucoup de cas de troubles alimentaires ou de dépression. Les marques doivent toutefois s’approprier le concept en développant leurs produits en conséquence (plus de tailles disponibles ou plus de vêtements non genrés par exemple).

L’impact du mouvement sur les consommateurs

Même si l’offre de prêt à porter dans les grandes tailles a peu évolué malgré ce mouvement, le cheminement psychologique des consommateurs avance. Les discriminations feront sans doute toujours partie de notre quotidien, mais le Body Positive permet de déconstruire les modèles et les normes de beauté. Les cartes sont redistribuées, la perfection n’est plus la bienvenue. La beauté devient inclusive, réaliste et plurielle. 

body positive deux femmes rient
Crédit photo : Pexels

La santé mentale des individus se décharge de cet aspect. L’idée est de faire fi de cette exigence du corps parfait que l’on s’inflige chaque jour, en oubliant de vivre sa vie.  

Petit à petit, on accepte nos complexes et on développe une image de nous-mêmes positive. Certaines personnes en ont besoin pour réaliser leurs projets et aller de l’avant. Le sentiment d’appartenance grandit, on ne se sent plus en marge si l’on ne rentre pas dans les cases. 

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La fast-fashion et ses impacts https://lelab.teddyparra.com/2023/08/12/la-fast-fashion-et-ses-impacts/ https://lelab.teddyparra.com/2023/08/12/la-fast-fashion-et-ses-impacts/#comments_reply Sat, 12 Aug 2023 18:54:04 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1385 Les impacts de la fast-fashion La mode a toujours fait figure de moyen d’expression et de démonstration de son rang social. C’est au moyen-âge que les phénomènes de mode sont apparus. On s’habille alors en suivant une tendance, et plus seulement pour se protéger du froid. Au XXᵉ siècle, les modes de production s’intensifient dans…

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Les impacts de la fast-fashion

La mode a toujours fait figure de moyen d’expression et de démonstration de son rang social. C’est au moyen-âge que les phénomènes de mode sont apparus. On s’habille alors en suivant une tendance, et plus seulement pour se protéger du froid. Au XXᵉ siècle, les modes de production s’intensifient dans tous les domaines. Les saisons dictent le renouvellement des collections, les prix baissent avec la mondialisation, c’est la naissance de la fast fashion. À l’image d’autres industries inondant la société de consommation, celle du textile devient l’une des plus polluantes au monde. Aujourd’hui et plus que jamais, les consommateurs et les créateurs se mobilisent pour contrer ce phénomène. Mais alors, quelles sont les problématiques induits par la fast-fashion ? Quelles initiatives voient le jour pour freiner l’expansion de ce marché ? Pourquoi l’enseigne Shein fait polémique ? Gros plan sur ce côté obscur de l’industrie du vêtement.

La problématique environnementale

Si un Français achète environ 9 kg de vêtements chaque année, les habitants du Royaume-Uni sont les champions du déchet textile. Ils en produisent en moyenne 70 kilos par an. Les habits de piètre qualité se détériorent très rapidement. Vous l’avez sans doute vécu, l’apparition de bouloches ou les coutures qui « bougent », ces pièces sont généralement jetées après seulement quelques utilisations. Parfois, le textile n’est pas vraiment en mauvais état, mais les consommateurs font souvent de la place pour leurs nouvelles acquisitions. Cette quantité astronomique de déchets pose des défis importants sur leur gestion et leur recyclage.

Le phénomène fast-fashion épuise les ressources naturelles. Pour cultiver le coton, les agriculteurs ont recours à un volume impressionnant de pesticides et d’eau. Les fibres synthétiques, quant à elles, dépendent aussi du pétrole.

Durant tout le processus de production, la pollution déversée dans l’eau et dans l’air est considérable. Les produits chimiques tels que les colorants ou les substances de finition terminent dans les cours d’eau. Dans l’air, on retrouve les molécules des produits de teinture et de traitement des tissus. Le transport, c’est le coup de grâce. Les milliers de conteneurs chargés de livrer les vêtements sont une source importante de pollution. Les conséquences impactent la faune, la flore, mais aussi les populations.

pollution eau fast fashion
crédit photo : Pixabay

⇒ Découvrez notre article sur le lin français, une fibre au cycle de fabrication vertueux.

La problématique sociale

La fast-fashion induit des conséquences sociales graves. En tirant les coûts sans cesse vers le bas, ce mode de production favorise l’exploitation. Les travailleurs se retrouvent alors à faire un nombre d’heures qui dépasse l’entendement (parfois 75 heures par semaine). Malgré un marché qui pèse plus de 90 milliards de dollars (en 2021), les salariés des usines ne perçoivent qu’une rémunération dérisoire.

Les conditions de travail sont extrêmement précaires, les normes en termes de sécurité et de santé restent la plupart du temps ignorées. Dans ces pays en voie de développement, les employés sont exposés malgré eux à des produits toxiques sans équipement spécifique. Pire encore, le travail des enfants est une réalité dans certaines régions du monde. 

ouvrières textile Bangladesh
Crédit photo : Pixabay

Il y a 10 ans, le monde entier assiste à un drame sans précédent, l’effondrement du Rana Plaza. Cette usine de 8 étages, totalement dédiée à la production de vêtements du marché de la fast-fashion, située au Bangladesh, a perdu ce jour-là 1138 de ces ouvriers. Dans ce pays, le salaire stagne aux alentours de 85 €.

Les initiatives contre la fast-fashion

Face à ce phénomène destructeur, le mouvement du slow-fashion prône tout l’inverse. Les consommateurs engagés privilégient désormais des vêtements durables, qualitatifs et éthiques. L’achat est réfléchi et non plus compulsif. On se pose alors des questions sur notre réel besoin et on vérifie la provenance de la pièce sur l’étiquette. Grâce à la Loi AGEC contre le gaspillage, les marques vont devoir faire preuve de transparence sur le cycle de vie du vêtement (de la production jusqu’à ce qu’il devienne un déchet).

De nombreuses marques qui ont vu le jour ces dernières années mettent en avant ce mode de consommation. Elles privilégient les matières naturelles, à faible impact environnemental. Les tissus et les pièces sont produites par des ouvriers qui disposent de conditions de travail respectant la législation. Parmi les marques françaises qui contrent la fast-fashion, on peut citer Sézane, Balzac Paris, ou encore Veja pour les baskets.

La polémique Shein

D’après Yann Rivoallan, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, Shein a littéralement bouleversé le marché. Il souhaite que le gouvernement français mette en place un bouclier réglementaire pour réguler l’industrie de la mode.

fast-fashion tenue
crédit photo : Pixabay

L’ensemble de la collection est produite en Chine, elle cible les jeunes femmes de 15 à 25 ans, avec des pièces dans l’air du temps. Ne cherchez pas les boutiques, il n’y en a pas, tout se passe en ligne. Impressionnant, Shein ajoute entre 2 000 et 5 000 nouvelles références par jour ! On consomme leurs vêtements comme on consomme des vidéos TikTok, à la chaîne. Les produits ne restent en ligne que quelques jours. L’idée est de stimuler sans cesse les acheteurs, qui deviennent accros à ce flux de nouveautés, au détriment des droits humains et du climat. 

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La coloration des tissus et le retour de la teinture végétale https://lelab.teddyparra.com/2023/07/25/la-coloration-des-tissus-et-le-retour-de-la-teinture-vegetale/ https://lelab.teddyparra.com/2023/07/25/la-coloration-des-tissus-et-le-retour-de-la-teinture-vegetale/#comments_reply Tue, 25 Jul 2023 10:45:45 +0000 https://lelab.teddyparra.com/?p=1423 La teinture végétale, pourquoi c’est urgent de la prioriser ? Les couleurs ont toujours eu beaucoup d’importance dans notre civilisation. Elles fascinent et permettent de s’exprimer. Si l’on retrace l’histoire de l’utilisation des pigments, on arrive à la préhistoire avec les célèbres dessins des grottes. Des pigments naturels faisaient alors office de peinture à doigts.…

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La teinture végétale, pourquoi c’est urgent de la prioriser ?

Les couleurs ont toujours eu beaucoup d’importance dans notre civilisation. Elles fascinent et permettent de s’exprimer. Si l’on retrace l’histoire de l’utilisation des pigments, on arrive à la préhistoire avec les célèbres dessins des grottes. Des pigments naturels faisaient alors office de peinture à doigts. Plus tard, ce sont les vêtements qui ont pris de la couleur. L’industrialisation a relégué les teintures végétales et naturelles au second plan, en privilégiant des méthodes plus rapides, à grand renfort de produits chimiques. Nous arrivons désormais à une phase de constat, sur le mal qui a été fait, aussi bien sur notre santé que sur l’environnement. La remise en cause du synthétique, dans tous les domaines, nous pousse à revenir aux techniques ancestrales et naturelles. Quelles sont ces techniques de teinture inspirées de la nature ? Quels sont les enjeux de passer d’une méthode chimique à une méthode plus traditionnelle ? Quelles initiatives sont déjà engagées dans cette transition ? Découvrez ce que réserve l’avenir de la teinture textile.

Les techniques de teintures végétales et naturelles

La pigmentation naturelle des tissus est assez peu utilisée, totalement incompatible avec la fast-fashion. Il n’y a pas, à ce jour, de label dédié à la teinture végétale. Ce processus est relativement long si la marque cultive elle-même les plantes nécessaires aux couleurs. Il ne peut être appliqué que sur des matières naturelles, telles que le lin, ce qui réduit les perspectives. Il est impossible de teindre le polyester avec de la coloration végétale.

Pour la teinture végétale, le procédé se déroule en 3 étapes. Cela démarre souvent par la macération des substances colorantes d’une plante dans de l’eau puis par une phase de décoction ou de fermentation pour extraire les colorants et fabriquer le bain de teinture. On prépare ensuite le tissu pour être teint. On l’imprègne d’un mordant, un sel métallique qui va aider à fixer les colorants sur la fibre : c’est l’étape du « mordançage ». Enfin, le tissu est plongé dans le bain de colorants refroidi qui est à nouveau chauffé pour procéder à la « teinture » de la fibre. La durée et la température ont une influence sur la couleur obtenue.

Lorsqu’il s’agit de teinture naturelle, les ingrédients semblent tout droit sortis de recettes de cuisine. Le monde végétal regorge de nuances de couleurs et il y en a pour tous les goûts :

  • couleur bleue : indigo (issu de l’indigotier), myrtille, lavande, spiruline ;
  • tons orangés/jaunes : carotte, potimarron, curcuma, pelures d’oignon ;
  • gamme de rouges : hibiscus, garance, raisin noir, chou rouge, peau d’avocat, cassis ;
  • nuances de verts : menthe, fougère, épinard, artichaut, feuilles de figuier et de pêcher ;
  • tons bruns/beiges : pomme de pin, café et thé, racine de pissenlit, feuille de bouleau.
Couleurs des légumes et des fruits
Crédit photo : Pixabay

La problématique des teintures synthétiques

Les teintures font partie des procédés de transformation d’un vêtement. Majoritairement synthétique, cette coloration des habits est un désastre pour l’environnement et notre santé. Cette étape serait responsable de pas moins de 20 % de la pollution mondiale de l’eau.

Les habitants des régions chinoises qui sont spécialisées dans la teinture de vêtements ont un taux de cancers nettement supérieur au reste du pays. Cette pollution est visible dans l’eau, les rivières sont désormais colorées en permanence. Il n’y a que 80 % de la teinture qui reste sur le vêtement, le reste s’en va au rinçage.

Cette pollution varie en fonction de la technique utilisée : colorer le fil, le tissu ou bien le vêtement en immersion. En cause ? Des colorants synthétiques, parfois dérivés du pétrole. On y retrouve également des métaux lourds (surtout dans les couleurs foncées), du formaldéhyde, des phtalates, mais aussi du mercure. Ils sont bien connus pour être des perturbateurs endocriniens et des éléments cancérigènes. L’état de santé des salariés de ces filières est très préoccupant, y compris pour les populations environnantes.

Jeans roulés colorés
Crédit photo : Pixabay

C’est l’ensemble de ces dangers que souhaitent réduire les marques qui s’engagent en faveur de la coloration textile naturelle.

Les voies à exploiter

Vous l’avez compris, le chemin sera long pour remettre au premier plan la teinture végétale des tissus. Selon les organisations écologistes, bannir la teinture est une solution durable, aussi radicale soit-elle. Alors sommes-nous contraints à choisir des vêtements ternes et désespérément monochromes ? Heureusement non, des initiatives et des expérimentations nous mettent sur la voie d’un mode de teinture plus respectueux.

Réaliser la teinture avant le filage est un premier pas, pour épargner environ 90 % d’eau lors du processus. Autre piste, une variété de coton naturellement coloré. On obtient alors des teintes sable, chocolat ou encore vert pâle. Ce coton était populaire chez les peuples d’Amérique du Sud.

Des chercheurs ont découvert une bactérie d’origine végétale incroyable, capable de fabriquer des pigments allant du bleu au rose. Ce « végétal » pousse très facilement, sans engrais et pratiquement sans arrosage.

tissus couleur végétale
Crédit photo : Pixabay

Sans oublier les créateurs et les marques qui mettent en avant les couleurs de la nature, comme Pérégreen, créée par Virginie Lagerbe.

La collaboration du LAB avec Pérégreen

Virginie Lagerbe, créatrice de l’atelier Pérégreen maîtrise les techniques de la teinture végétale, elle se qualifie d’alchimiste en couleurs naturelles. Au programme de cette collaboration toute en couleurs ? Une masterclass sur le retour de la teinture végétale, une initiation aux techniques durant 3 jours, mais aussi des sessions de formations professionnelles plus complètes de 7 jours.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter par mail : lelab@teddyparra.com

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